PHAREL

 

jardins_interieursORPAILLAGE

En tamisant les flots, la nuit, des gerbes d'or ont éclaboussé l'obscur, pailleté le noir. Présences erratiques, flottantes, fluctuantes.

Me voici à la recherche de ces images qui vivent de leurs ombres, de leurs insuffisances, de ce qu'elles refusent de dévoiler pour mieux rejoindre l'énigme de l'entre-deux: interstice lumineux entre deux remous; là où l'invisible s'abrite pour projeter le visible, là ou le visible se dissimule dans le temps fragmenté.

 

Montrer le monde tel que je crois qu'il est, non pas tel qu'il m'apparaît ou qu'il apparaît, mais plutôt tel qu'il disparaît, quand ce qu'il en reste s'accorde mieux à son essence mouvementée, éternellement elliptique.

 

Anne Pharel

 

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